Le Hobbit : la Désolation de Smaug


Le Hobbit : la Désolation de Smaug
Réalisateur :
Peter Jackson
Pays d'origine :
US,NZ
Titre original :
The Hobbit: The Desolation of Smaug
Durée :
3h06
Année :
2013
Date de sortie nationale :
11/12/2013
Genre :
FA,AV,AC
Casting :
Benedict Cumberbatch, Cate Blanchett, Luke Evans…
Synopsis :
Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum…
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sorti le 11/12/2013

Le jeu concours que nous avions lancé lancé il y’a quelques semaines permettait de gagner des places pour aller voir « Le Hobbit : la désolation de Smaug » à Paris, dans le cinéma Pathé d’Ivry, le seul cinéma de la capitale qui projète cette oeuvre en Imax 3D. Toute l’équipe a donc eu la chance d’assister à la séance dans ces conditions exceptionnelles. Il faut dire que c’était une expérience vraiment privilégiée ! Les images, le son, la 3D : tout permettait aux spectateurs d’être totalement immergé et de profiter pleinement de l’aspect esthétique de la dernière réalisation de Peter Jackson.

L'histoire en elle même n’apporte pas de grandes nouveautés : beaucoup de péripéties, des dangers desquels les protagonistes s’échappent in extremis, des scènes de combats et ainsi de suite. Bref, un scénario assez répétitif, des décors qui sont clairement les mêmes que ceux de la trilogie du « Seigneur des Anneaux » et toujours les mêmes pointes d’humour. Mais peu importe. Car finalement ce que l’on retient de la séance, c’est qu’on ne s’ennuie pas une seconde malgré les 161 minutes de projection. Même plus : on prend grand plaisir à suivre Bilbon et les nains dans ce parcours épique vers la montagne de Smaug, on savoure les différentes rencontres qu’ils font en chemin, on tremble face aux rebondissements et surtout, on jubile de découvrir un Légolas bien plus viril et guerrier que celui du « Seigneurs des Anneaux. ».

Techniquement, on sent l’incroyable capacité de Peter Jackson à passer d’un outil à un autre : la plupart des scènes ont été tournées avec une caméra de modèle « Epic » permettant des prises de vues à 48 images par seconde. Mais le réalisateur jongle aussi entre des séquences complètement numérisées (évidemment) mais a également réussi à glisser des plans de style GoPro (filmés avec une caméra High Frame Rate), notamment lors de la scène des tonneaux ! Un vrai plaisir pour les yeux, donc.

La VF n’est pas forcément parfaite mais, pour ce genre de film, privilégier la 3D est primordial. Et ce n’est pas toujours simple pour quelqu’un qui n’est pas complètement bilingue de suivre à la fois les sous-titres et les actions. Alors pas de prise de tête et n’ayez pas de scrupule à aller voir cet excellent divertissement dans la langue de Molière et profitez surtout des images et du son !

La dernière séquence se termine dans une tension qui frustrera certainement les fans du conte de J.R.R Tolkien ! De quoi nous impatienter d’ici la sortie de « Le Hobbit : histoire d'un aller et retour », le troisième et dernier volet de la sage qui ne sortira pas avant l’année prochaine ! En attendant, RDV dans vos salles de cinéma pour suivre la quête de Bilbon Saquet et de ses accolytes.

Coraline Lafon