Running Man

pagi 12


Running Man
Réalisateur :
Edgar Wright
Pays d'origine :
US
Titre original :
The Running Man
Durée :
2h14
Année :
2025
Date de sortie nationale :
19/11/2025
Genre :
AC,SF,TH
Casting :
Glen Powell, Josh Brolin, Michael Cera…
Synopsis :
Dans un futur proche, The Running Man est l’émission numéro un à la télévision : un jeu de survie impitoyable où des candidats, appelés les Runners, doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, sous l'œil avide d’un public captivé. Chaque jour passé augmente la récompense à la clé — et procure une dose d’adrénaline toujours plus intense. Ben Richards, ouvrier désespéré prêt à tout pour sauver sa fille gravement malade, accepte l’impensable : participer à ce show mortel, poussé par Dan Killian, son producteur aussi charismatique que cruel. Mais personne n’avait prévu que Ben, par sa rage de vivre, son instinct et sa détermination, devienne un véritable héros du peuple… et une menace pour tout le système. Alors que les audiences explosent, le danger monte d’un cran. Ben devra affronter bien plus que les Hunters : il devra faire face à un pays entier accro à le voir tomber.
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Châteaugiron
Ven 12 décembre
20:30
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Sam 13 décembre
18:00
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Combourg
Mer 3 décembre
20:30
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Sam 6 décembre
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Lun 8 décembre
20:30
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Mar 9 décembre
20:30
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Fougères
Dim 23 novembre
14:15, 17:15 et 20:30
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Lun 24 novembre
15:15
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Lun 24 novembre
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Mar 25 novembre
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Janzé
Sam 6 décembre
21:00
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Dim 7 décembre
17:00
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Lun 8 décembre
20:30
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La Mézière
Dim 23 novembre
10:45, 13:45 et 17:30
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Dim 23 novembre
16:30 et 22:15
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Dim 23 novembre
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Lun 24 novembre
10:45, 14:30, 16:30 et 20:30
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Lun 24 novembre
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Mar 25 novembre
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La Richardais
Dim 23 novembre
14:30 et 17:15
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Dim 23 novembre
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Lun 24 novembre
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Mar 25 novembre
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Rennes
Du sam 22 novembre
au dim 23 novembre
21:00
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Dim 23 novembre
11:00 et 17:30
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Dim 23 novembre
11:30 et 18:00
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Lun 24 novembre
14:25
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14:45 et 18:00
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Mar 25 novembre
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St-Malo
Dim 23 novembre
10:50
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16:40 et 19:40
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Lun 24 novembre
14:10 et 17:00
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Lun 24 novembre
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Mar 25 novembre
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Mar 25 novembre
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Vern-sur-Seiche
Dim 23 novembre
11:00, 13:40 (Orium), 16:45 et 20:15 (Orium)
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Lun 24 novembre
13:50, 16:35 (Orium) et 20:15
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Mar 25 novembre
13:40 (Orium) et 16:45
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Mar 25 novembre
20:15 (Orium)
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Vitré
Dim 23 novembre
13:45, 18:30 et 20:30
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Lun 24 novembre
13:45
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Lun 24 novembre
18:15
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Mar 25 novembre
14:00 et 20:15
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sorti le 19/11/2025

Réalisateur britannique absolument brillant, Edgar Wright a su imposer en six films, une véritable identité visuelle. Des différents genres parodiés dans la trilogie Cornetto avec Simon Pegg et Nick Frost, au discours acerbe sur une nostalgie trop fantasmée du sublime Last Night in Soho, Wright déploie une mise en scène riche, dynamique et singulière pour jouer avec différents genres de cinéma. Après la décennie infernale du développement d’Ant-Man qu’il ne réalisera finalement pas, le réalisateur s’attaque à un autre rêve d’enfance : réaliser sa propre adaptation du livre The Running Man de Stephen King sorti en 1982, bien plus fidèle à la vision de l’auteur que ne l’était l’adaptation de 1987 avec Arnold Schwarzenegger.

Dans un futur proche, "The Running Man" est l'émission numéro un à la télévision : un jeu de survie impitoyable où des candidats doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, sous l'œil avide d'un public délateur captivé. Motivé par le besoin de financer les traitements médicaux de sa fille, Ben Richards plonge à bras le corps dans ce système qu’il méprise pour en devenir le nouveau centre distractif.

Alors que la saga Hunger Games a complètement démocratisé le concept d’une dystopie où des jeux romains modernes ont été mis en place pour divertir le peuple et maintenir le pouvoir autoritaire en place, l’histoire exploite judicieusement la vision des classes sociales les unes vis-à-vis des autres et utilise habilement la manipulation d’images, renvoyant à notre propre réalité. À l’opposé du Paris dystopique fragile présenté le mois dernier par Cédric Jimenez dans Chien 51, Edgar Wright fait ici ressentir la modernité des villes dans chaque élément de décor et les fait vivre par un nombre conséquent de figurants. S’étendant sur plusieurs jours, la traque parcourt différentes facettes des États-Unis, devenus un gigantesque terrain de chasse hostile pour Ben Richards.

Si la thématique de l’asservissement des foules face aux médias contrôlés par les plus riches est très bien tenue, la réalisation manque malheureusement de la folie révolutionnaire qui caractérise pourtant si bien la filmographie de Wright. Dans une volonté louable de coller au point de vue de son protagoniste, très bien interprété par un Glen Powell au visage contracté par la colère, la mise en scène se rapproche de celle d’un blockbuster américain bien exécuté mais sans idée marquée. Ainsi, les scènes de courses-poursuites en voiture sont bien moins inventives dans leur découpage et leur montage que ne l’étaient celles de Baby Driver.

En dehors de quelques idées comme les billets avec la tête de Schwarzenegger, les podcasts façon théorie du complot et les travellings en grand angle qui suivent les personnages avec fluidité, le style de Wright s’efface dans une volonté de livrer un grand spectacle classique dans la forme mais plus noir que la moyenne dans le fond, malgré une fin édulcorée. Cette tension paradoxale entre un fond antisystème et une forme assez convenue rend le film frustrant. S’il est sans doute le moins bon film de la carrière d’Edgar Wright, il se hisse tout de même parmi les meilleurs blockbusters d’action de l’année, aussi enragé que son Running Man.

Gwendal Ollivier