Jurassic World : Renaissance


Jurassic World : Renaissance
Réalisateur :
Gareth Edwards
Pays d'origine :
US
Titre original :
Jurassic World Rebirth
Durée :
2h13
Année :
2025
Date de sortie nationale :
04/07/2025
Genre :
AC,AV
Casting :
Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali…
Synopsis :
Cinq ans après les événements de Jurassic World : Le Monde d'après, l’écologie de la planète s’est révélée largement inhospitalière pour les dinosaures. Ceux qui restent vivent dans des environnements équatoriaux isolés avec des climats ressemblant à celui dans lequel ils prospéraient autrefois. Les trois créatures les plus colossales de cette biosphère tropicale détiennent la clé d’un médicament qui apportera des bienfaits miraculeux pour sauver des vies à l’humanité.
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Betton
Mer 27 août
20:30
vost 2d
Sam 30 août
21:00
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Bruz
Jeu 21 août
14:00
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Du ven 22 août
au dim 24 août
15:50
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Lun 25 août
14:00
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Mar 26 août
15:50
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Cesson-Sévigné
Ven 22 août
20:30
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Sam 23 août
17:30
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Chartres de Bretagne
Ven 22 août
21:00
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Lun 25 août
20:30
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Fougères
Lun 25 août
18:00
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La Mézière
Jeu 21 août
10:45, 15:00 et 18:00
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Jeu 21 août
22:00
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Ven 22 août
15:00
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Ven 22 août
19:30
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Sam 23 août
10:45 et 19:30
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Sam 23 août
18:00
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Dim 24 août
10:45 et 22:00
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Lun 25 août
10:45 et 15:00
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Lun 25 août
18:15
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Mar 26 août
10:45, 15:00 et 18:00
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Mar 26 août
22:00
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La Richardais
Jeu 21 août
21:00
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Ven 22 août
17:15
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Sam 23 août
14:30
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Du dim 24 août
au lun 25 août
17:20
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Mar 26 août
14:30
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Liffré
Du ven 22 août
au sam 23 août
21:00
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Pleurtuit
Ven 22 août
21:00
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Redon
Sam 23 août
18:10
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Dim 24 août
20:30
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Rennes
Du mer 20 août
au mar 26 août
21:00
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St-Malo
Du mer 20 août
au sam 23 août
20:20
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Dim 24 août
19:40
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Du lun 25 août
au mar 26 août
20:20
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Vern-sur-Seiche
Du jeu 21 août
au sam 23 août
18:00
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Ven 22 août
16:00
vost 2d
Dim 24 août
16:00 et 18:00
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Lun 25 août
18:00
vfst 2d
Mar 26 août
16:00 et 18:00
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Vitré
Jeu 21 août
18:00
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Ven 22 août
20:30
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Sam 23 août
15:45
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Dim 24 août
18:15
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Lun 25 août
18:00
vf 2d
Mar 26 août
11:00 et 20:45
vf 2d

sorti le 04/07/2025

Nouveau point de départ de cette saga trentenaire, ce nouveau film rafraîchit le casting et balaie ce qu’ont construit les deux derniers opus pour retourner sur une île affronter du dinosaure. Sept ans après la destruction d'Isla Nublar, les dinosaures, inadaptés à la flore et à la faune contemporaines, commencent à disparaître de la surface de la Terre. Une experte, Zora Bennett, est engagée pour mener une mission secrète. Son équipe doit récupérer l'ADN des trois plus grands dinosaures du monde regroupés sur la même île isolée. Zora et son équipe vont croiser Reuben Delgado et ses enfants, dont le bateau a chaviré. Tous vont se retrouver sur la même île renfermant le tout premier laboratoire de John Hammond où a été créée une espèce mutante jamais révélée à l’humanité jusqu’à aujourd’hui.

Séparé de seulement 3 ans du précédent, ce septième opus de la franchise a cependant un atout à la réalisation : Gareth Edwards. Dès ses débuts sur Monsters en tant que réalisateur, scénariste, directeur de la photographie et des effets visuels, Gareth Edwards a démontré son talent évident pour mettre en forme des créatures étranges et surtout pour filmer le grandiose. Après le monstre japonais destructeur de villes Godzilla en 2014, le réalisateur britannique se charge de Rogue One : A Star Wars Story, où ses grands angles et son découpage millimétré rendent compte de toute la démesure de l’Étoile de la mort, destructrice de planètes. Livrant le seul bon film de la franchise depuis le rachat de LucasFilm par Disney, il s’offre la possibilité de produire un film original à moyen budget. Si The Creator est sublime sur la forme, son scénario est ruiné par des personnages creux et archétypaux.

Dans la lignée de ce dernier, Gareth Edwards soigne la forme mais néglige le fond et les personnages. Alors que Dominion nous laissait sur des humains qui allaient devoir apprendre à vivre avec des dinosaures désormais hors du parc, ce nouvel opus oublie cette idée en montrant dès la scène d’ouverture, tristement intelligente, toute l’indifférence de l’homme face à une créature si noble à l’agonie. Pour revenir à l’essence du livre, David Koepp, scénariste des deux premiers films réalisés par Spielberg, achève l’idée d’un monde peuplé de dinosaures en les ramenant en région équatoriale, forçant l’intrigue à se dérouler sur une île semblable à toutes celles de la saga. Évoquant donc visuellement et narrativement le reste de la saga, le film ne cesse d’en puiser des éléments pour former un mashup informe, à l’image de son super-prédateur hybride entre un T-Rex, un Alien et un Rancor qui n’a au final qu’une incidence minime sur l’intrigue.

Majeure épine dans le pied du scénario, la famille increvable que l’équipe sauve de la noyade alourdit le rythme. À part offrir une rédemption vue et revue d’un beau-fils vis-à-vis de son beau-père et remettre une enfant au centre de l’intrigue comme tous les autres épisodes de la saga, tous ces segments sont inutiles et entachent même le film. En effet, le traitement du petit Aquilops (tellement mignon qu’on aurait envie de lui donner un petit nom et l’emmener dans son sac) va complètement à l'encontre du message originel du livre, à savoir l’impossibilité à contrôler la nature et la nécessité de ne pas chercher à le faire, très bien illustré par la scène d'ouverture du Monde Perdu qui voyait une petite fille se faire dévorer par d’autres petits dinosaures tous « mignons ».

Passé ces séquences sans enjeu puisqu’aucun des membres de la famille ne pourra mourir, le film se concentre sur une équipe un peu plus intéressante de mercenaires aguerris, qui pourtant meurent bien plus facilement, en quête de trois MacGuffins. En dépit de scènes d’exposition placées au forceps dans le montage pour essayer de donner de la profondeur aux personnages, Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali construisent notre attachement par leur charisme et leur sympathie naturelle, entre les péripéties qui s’enchaînent une fois sur l’île, passée la meilleure scène d’action. Mise en avant dans les images de promo, la première traque en bateau fonctionne à merveille, retranscrivant à la fois la démesure et la puissance du Mosasaurus tout en plaçant constamment les personnages à deux doigts de la mort.

Après John Williams à l’œuvre sur les Jurassic Park, Michael Giacchino avait repris adroitement le flambeau pour la seconde trilogie. En plus du renouveau des acteurs, ce film change aussi de compositeur. Le français Alexandre Desplat livre une bande originale molle, entre compositions orchestrales d’ambiances et reprises timides au piano du thème iconique de Williams. Bon divertissement d’action, ce film n’apporte malheureusement rien à la saga. En simple exécutant de studio (au vu de son intervention tardive sur la préproduction), Gareth Edwards ne sauve pas le navire qui sombre dans la platitude, plaisant pour un néophyte de la franchise mais à mille lieues d’une renaissance de Jurassic World.

Gwendal Ollivier