La Venue de l’avenir


La Venue de l’avenir
Réalisateur :
Cédric Klapisch
Pays d'origine :
FR
Titre original :
La Venue de l’avenir
Durée :
2h06
Année :
2025
Date de sortie nationale :
22/05/2025
Genre :
CD
Casting :
Suzanne Lindon, Vincent Macaigne, Julia Piaton…
Synopsis :
Aujourd’hui, en 2025, une trentaine de personnes issues d’une même famille apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre d'entre eux, Seb, Abdel, Céline et Guy sont chargés d’en faire l'état des lieux. Ces lointains "cousins" vont alors découvrir des trésors cachés dans cette vieille maison. Ils vont se retrouver sur les traces d'une mystérieuse Adèle qui a quitté sa Normandie natale, à 20 ans. Cette Adèle se retrouve à Paris en 1895, au moment où cette ville est en pleine révolution industrielle et culturelle. Pour les quatre cousins, ce voyage introspectif dans leur généalogie va leur faire découvrir ce moment si particulier de la fin du XIXe siècle où la photographie s'inventait et l’impressionnisme naissait. Ce face à face entre les deux époques 2025 et 1895 remettra en question leur présent et leurs idéaux et racontera le sens de : La venue de l’avenir.
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Combourg
Sam 5 juillet
21:00
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15:00
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Dinard
Sam 5 juillet
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Dim 6 juillet
15:00
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Mar 8 juillet
20:00
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Dim 6 juillet
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Lun 7 juillet
20:20
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Jeu 10 juillet
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Rennes
Du sam 5 juillet
au lun 7 juillet
15:45
vfad 2d
Mar 8 juillet
16:00
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Rennes
Du mer 2 juillet
au dim 6 juillet
21:15
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St-Lunaire
Ven 18 juillet
21:00
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Dim 27 juillet
21:00
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St-Malo
Du ven 4 juillet
au sam 5 juillet
14:30
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Dim 6 juillet
19:50
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Lun 7 juillet
17:00
vf 2d

sorti le 22/05/2025

Présenté en hors compétition au festival de Cannes 2025, le nouveau film de Cédric Klapisch fait preuve d’un postulat ambitieux. Une trentaine de personnes issues d'une même famille apprennent qu'elles vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre de ces cousins lointains sont chargés d'en faire l'état des lieux. Ils vont alors découvrir des trésors cachés et se retrouver sur les traces d'une mystérieuse Adèle, qui a quitté sa Normandie natale pour la capitale, en 1895.

Après un générique introductif encore parfaitement maîtrisé, s’amusant cette fois avec le découpage en morceaux de plans sur des fragments de tableau, Cédric Klapisch se la joue Ruben Östlund dans une scène de monstration du paraître digital amusante. Aussi bon dans la direction d’acteurs que dans l’écriture des personnages, Klapisch les fait évoluer naturellement par les liens qui se tissent entre les membres de cette grande famille, ironiquement incarnés par de nombreux enfants d’acteurs. Au cœur du mouvement pictural impressionniste, le réalisateur rappelle que l’arrivée d’un nouvel outil comme l’appareil photo ne signifie pas la mort d’un plus vieux comme le pinceau sur la toile mais est plutôt synonyme de réinvention artistique.

Jonglant entre deux époques, la narration se divise en deux chemins qui convergent inévitablement. Toutefois, l’époque ancienne met du temps à prendre sens ; un temps qui aurait pu être utilisé pour développer davantage le rapprochement des cousins de l’époque présente pour rendre la scène de fin surréaliste au collège plus satisfaisante narrativement. Point d’accroche du récit, le personnage incarné par Abraham Wapler rappelle le rôle fétiche qui traverse la filmographie du réalisateur, incarné tantôt par Romain Duris, tantôt par François Civil. Immédiatement attachant, il construit une belle empathie avec les autres en apprenant qu’il faut parfois savoir regarder en arrière pour accueillir sereinement, la venue de l’avenir.

Gwendal Ollivier