Mon Crime


Mon Crime
Réalisateur :
François Ozon
Pays d'origine :
FR
Titre original :
Mon Crime
Durée :
1h42
Année :
2023
Date de sortie nationale :
08/03/2023
Genre :
CD,PO
Casting :
Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder, Isabelle Huppert, Fabrice Luchini, Dany Boon…
Synopsis :
Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d'un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu'à ce que la vérité éclate au grand jour…
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Argentré du Plessis
Sam 25 mars
20:30
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Dim 26 mars
15:00
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Lun 27 mars
20:30
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Bain de Bretagne
Ven 24 mars
20:30
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Dim 26 mars
17:00
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Betton
Ven 31 mars
20:30
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Dim 2 avril
15:00
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Bruz
Jeu 23 mars
16:15, 18:00 et 20:30
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Ven 24 mars
15:40, 17:45 et 20:00
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Sam 25 mars
15:50, 17:45 et 20:20
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Dim 26 mars
11:00, 18:00 et 20:45
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Lun 27 mars
16:00, 18:00 et 20:30
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Mar 28 mars
13:45, 16:00, 18:00 et 20:40
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Cancale
Sam 25 mars
21:00
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Dim 26 mars
18:00
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Chartres de Bretagne
Ven 24 mars
21:00
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Sam 25 mars
18:00
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Mar 28 mars
20:30
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Châteaubourg
Ven 24 mars
20:45
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Sam 25 mars
18:00
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Châteaugiron
Ven 24 mars
20:30
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Dim 26 mars
20:30
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Dinard
Sam 25 mars
15:00
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Dim 26 mars
20:10
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Lun 27 mars
17:30
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Mar 28 mars
14:45
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Dol de Bretagne
Jeu 23 mars
20:30
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Ven 24 mars
17:30
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Sam 25 mars
20:30
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Dim 26 mars
15:00
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Fougères
Du mer 22 mars
au jeu 23 mars
18:15
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Ven 24 mars
15:15
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Dim 26 mars
11:00
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Lun 27 mars
15:30
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Mar 28 mars
18:15
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Guichen
Sam 25 mars
21:00
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Du dim 26 mars
au lun 27 mars
20:30
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Janzé
Dim 26 mars
20:30
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Mar 28 mars
20:30
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La Guerche de Bretagne
Dim 2 avril
17:30
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Lun 3 avril
20:30
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La Mézière
Du jeu 23 mars
au ven 24 mars
11:00, 13:30, 15:40 et 17:45
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Sam 25 mars
11:00, 15:40 et 17:45
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Dim 26 mars
11:00, 15:30 et 22:15
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Lun 27 mars
15:50 et 17:55
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Mar 28 mars
11:00, 13:30, 15:40 et 17:45
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La Richardais
Jeu 23 mars
20:20
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Du ven 24 mars
au sam 25 mars
17:20 et 20:30
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Dim 26 mars
11:00 et 17:30
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Lun 27 mars
14:30 et 20:30
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Mar 28 mars
14:40, 17:20 et 20:30
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Liffré
Ven 31 mars
21:00
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Dim 2 avril
15:00
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Montauban de Bretagne
Sam 1 avril
20:30
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Montfort-sur-Meu
Jeu 30 mars
20:30
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Dim 2 avril
20:30
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Redon
Jeu 23 mars
15:50 et 18:40
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Du dim 26 mars
au lun 27 mars
18:30
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Mar 28 mars
16:20 et 18:30
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Rennes
Jeu 23 mars
14:00, 16:15 et 20:45
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Ven 24 mars
14:00, 16:15 et 21:00
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Du sam 25 mars
au dim 26 mars
14:00, 16:15 et 20:30
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Lun 27 mars
14:15, 16:45 et 20:30
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Mar 28 mars
14:00, 16:15 et 20:30
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Rennes
Du mer 22 mars
au ven 24 mars
13:20, 15:40 et 19:00
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Sam 25 mars
12:20 et 19:00
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Du dim 26 mars
au mar 28 mars
13:20, 15:40 et 19:00
+ dimanche 26 à 11:00
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Retiers
Mer 29 mars
14:30
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Romillé
Sam 25 mars
20:30
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Lun 27 mars
20:30
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St-Aubin du Cormier
Jeu 30 mars
20:30
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Dim 2 avril
17:15
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St-Georges de Rtb.
Jeu 6 avril
20:30
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Sam 8 avril
17:00
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St-Lunaire
Ven 31 mars
20:30
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St-Malo
Jeu 23 mars
14:00, 18:10 et 20:30
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Du ven 24 mars
au sam 25 mars
16:00 et 20:30
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Dim 26 mars
11:00 et 17:00
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Lun 27 mars
16:00, 18:10 et 20:30
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Mar 28 mars
14:20 et 16:00
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St-Méen-le-Grand
Ven 24 mars
21:00
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Lun 27 mars
15:00
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Val d'Anast
Sam 1 avril
21:00
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Dim 2 avril
20:00
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Vitré
Dim 26 mars
11:00
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Mar 28 mars
18:00
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sorti le 08/03/2023

Conservant la direction d’acteur de son précédent métrage ou celle de Huit Femmes ou de Potiche, le réalisateur assume la théâtralité excessive et inhabituelle d’une partie de son cinéma. À la manière d’une pièce de boulevard, l’histoire se construit autour d’un meurtre, celui d’un producteur, et suit l’ascension de l’actrice accusée (Nadia Tereszkiewicz) et de son amie avocate (Rebecca Marder). Alors que les deux jeunes femmes peinaient à décoller dans leur carrière respective, le procès ultra médiatisé se transforme en véritable porte étendard des droits des femmes.

La première limite du métrage est alors atteinte par le traitement de cette thématique. Prenant place dans les années 1930, la lutte menée par les deux femmes est maladroite pour ne pas dire grossière. La justification du meurtre quelle qu’elle soit n’a pas lieu d’être et ne devrait certainement pas être à la base d’un mouvement prônant davantage d’égalité entre les sexes. Pourtant le réalisateur fonce tête baissée dans cette direction et déroule les retournements attendus de la pièce éponyme de 1934 dont le scénario est tiré. Ainsi, juge, jurés, presse et médias tombent magiquement d’accord et érigent sur un piédestal ces femmes qui ont le courage de tuer les hommes qui leur ont causé du tort.

La forme esthétique du film excuse heureusement ces facilités scénaristiques qui se noient dans l’exubérance des costumes magnifiques et de la théâtralité des dialogues et du jeu. Que ce soit le duo des jeunes actrices principales Rebecca Marder et Nadia Tereszkiewicz, ou les visages connus depuis longtemps d’Isabelle Huppert, Fabrice Luchini, Dany Boon et André Dussollier, les acteurs semblent réellement s’amuser dans leurs performances outrancières mais justes. Toutefois, avec de tels échanges très verbeux, certaines répliques comme « s’avère fondé » piquent les oreilles.

Côté musicale, Philippe Rombi compose une bande originale bondissante qui accompagne bien cet excès esthétique avec ses touches jazzy, sa pluralité instrumentale et ses variations inattendues. Au contraire, la photographie équilibrée repose sur des lumières plus réalistes pour éclairer des décors malheureusement trop pauvres en comparaison avec les costumes. Cassant avec le format cinéma classique de 2,35:1, les reconstitutions des évènements narrés par les différents personnages reprennent l’esthétique du cinéma muet, avec un format 1,33:1 et du noir et blanc sur une pellicule graineuse et abimée. Malgré ces quelques bonnes idées de mise en scène, Ozon ne parvient ni à renouer avec la puissance dramatique des confrontations familiales théâtrales de sa propre filmographie, ni à nous captiver réellement par les conséquences de ce crime.

Gwendal Ollivier