Glass


Glass
Réalisateur :
M. Night Shyamalan
Pays d'origine :
US
Titre original :
Durée :
2h09
Année :
2019
Date de sortie nationale :
Genre :
12,TH,FA
Casting :
Bruce Willis, Samuel L. Jackson, James McAvoy…
Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans

Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn - l’homme incassable - poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…
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par Marc Flageul.

Depuis "Split" on savait le génial faiseur M. Night Shyamalan de retour, finies les errances mystico-poétiques, Terminés les films dont le seul intérêt était de trouver un twist final ressurgit des 90’s. Mais surtout ce film créait un univers, un monde que l'on connaissait déjà avant, sans savoir que tant de thriller du fantastique réalisateur étaient liés. A la manière des oeuvres de Tarantino, dont on découvrait que tout est imbriqué, que le grand méchant de "Split" allait rencontrer le grand gentil d'"Incassable."

Ce n'est pas vraiment dévoiler quoi que ce soit, car le tournage a plus d'un an. Mais enfin, voilà venir la suite. Un film méta, et oui, car depuis Incassable, et sa réinvention du film de super héros, le réalisateur s'amuse à casser les codes... puisqu'il ne peut casser son héros.

Et oui, nos personnages sont-ils ce qu'ils prétendent ? Ou de simples personnes, malades mentaux accrocs aux comics ? Très vite le scénario passe de combats, presque clichés, à une ambiance anxiogène d'asile pour aliénés. Mention spéciale à Sarah Paulson, incroyable d'impassibilité. Face à tout cela, inutile de dire que les retournements de situations seront légion... mais chut, tout le plaisir, ou du moins une bonne partie se trouve dans ces surprises. Avec "Glass", Shyamalan, continue sa reconquête d'Hollywood, espèrons qu'il ne s'arrête pas en si bon chemin.

Marc Flageul.